lundi 2 juillet 2012

Es el mar ?

Après nos « vacances » à Cuba nous revoilà d'attaque pour notre aventure sur le continent sud-américain. Notre vol de retour la Havane-Lima est direct nous sommes motivés comme jamais prêts à retourner à l'ambiance nuits fraîches, trecks, lamas et autres bonnets à grandes oreilles. Après 6 heures de vols nous débarquons à Lima pour passer la nuit et reprendre un autre vol le lendemain qui nous rapproche du nord du pays pour notre étape suivante : le lac Titicaca.

Le lendemain matin tout s'enchaîne très vite, comme d'habitude on arrive à la minute près à l’aéroport (mauvaise habitude donnée par moi-même Monsieur J pour ne pas dévoiler ma propre identité). Course dans les couloirs de l'aéroport, arrivés dans les derniers dans l'avion, salut tout le monde  ! Ca y est on est en partis pour une petite heure de vol direction Juliaca la plus grande ville à quelques km du lac, sans grand intérêt. Sur place nous nous dirigeons directement à Puno petite ville à 4000 mètres d'altitude sur les berges du lac, point de départ de nos futures excursions vers les îles et les plus beaux sites alentours.

Des idées pleins la tête, des envies de courir partout à la découverte de cet endroit merveilleux nous traverse. Mais la désillusion ne tarde pas, une toute autre sensation traverse mon corps. Difficile à décrire alors, un doux mélange de tourista, fièvre, et mal de montagne, qui suivit et surtout me poursuivit pendant deux jours après notre atterissage. Il faut dire que le changement d'hémisphère et d'altitude est rude. Nous passerons les détails de ce douloureux moment et revenons à nos montagnes, à nos moutons, à nos Incas.
La légende raconte que c'est en ce lieu que Manco Capac, le premier empereur Inca serait sorti des eaux avec sa sœur et qu'ils auraient décidé de fonder l'empire, avec pour capitale, Cuzco, le nombril du monde. Impossible d'imaginer l'immensité de cet étendue d'eau avant de ne l'avoir vue réellement.

Partie Péruvienne, les îles flottantes, faites de roseau, sont la principale attraction touristique. Nous allons donc éviter d'aller là-bas ! Amantani et Taquile sont deux autres îles où résident des communautés vivant d'agriculture, d'artisanat et de pêche. Le tourisme est pour elles un apport supplémentaire pour augmenter leur niveau de vie, assez sommaire. Pas d'eau courante pour la majorité, pas d'électricité et évidement pas internet. Alors qu'à Taquile beaucoup de restaurants dénaturent magistralement le lieu, Amantani est préservé de toute construction touristique : tout séjour là-bas s'effectuent chez l'habitant (nuitée et repas). Nous serons hébergés chez Esther. A 29 ans, elle n'a jamais quitté l'île, vit avec sa mère qui ne parle que quechua, son frère, sa fille et ses deux nièces. L'endroit est magnifique, hors du temps. A à peine une heure de marche, le sommet de l'île, où l'on découvre un temple en l'honneur de la Pachamama, la Terre-mère, dans un cadre quasi indescriptible. Le lac, immense, illuminé par le soleil, majestueux. Les montagnes enneigées à l'horizon. Autour de nous les terres fertiles où pousse un blé doré gorgé de lumière. Vivent-ils dans le passé, nous sommes nous trompés de futur ?


 

Péninsule de Capachica, rive nord-ouest du Titikaka

Femmes Péruviennes papotant & tricotant


Coucher de soleil depuis l'île Amantani

Sur le retour, nous ferons un stop rapide à Taquile et aux Uros. Interessantes mais plus fréquentées.


Sur l'île de Taquile, terrasses de cultures en repos avant le retour de la pluie en août..

Habitation flottante traditionnel sur les îles Uros

Si vous nous cherchiez sur une map monde aujourd'hui, nous serions à La Paz, en Bolivie. Nous avons passé la frontière il y a quelques jours, sans encombres.

Après une nuit à Copacabana, nous sommes allés pour deux jours sur la Isla del Sol, avec nos chers « Marina et Alex », compagnons de treck de Paracas retrouvé au coin d'une ruelle sombre. Loin des restaurants, des rabatteurs, des magasins de faux artisanat et des babacools expatriés et perchés du Chili où d'Argentine, nous avons retrouvé nos bonnes habitudes et planté notre tente. Preuves à l'appui.

Négociation de la trucha, baie de Copacabana.

L'eau ambiance caraïbe, sous-vêtements thermiques et bonnets de rigueur.

Jamet, on the road again !


2 commentaires:

  1. Merci merci encore de nous faire partager vos aventure grâce à vos photos et à vos copier coller(hihi)
    et viva el tourista
    el viejo bufalo

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  2. miss u
    des news !!!
    des photos !!!
    les vacances du blog ça suffit !!! MUMDOD

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