Après nos « vacances »
à Cuba nous revoilà d'attaque pour notre aventure sur le continent
sud-américain. Notre vol de retour la Havane-Lima est direct nous
sommes motivés comme jamais prêts à retourner à l'ambiance nuits
fraîches, trecks, lamas et autres bonnets à grandes oreilles. Après
6 heures de vols nous débarquons à Lima pour passer la nuit et
reprendre un autre vol le lendemain qui nous rapproche du nord du
pays pour notre étape suivante : le lac Titicaca.
Le lendemain matin tout
s'enchaîne très vite, comme d'habitude on arrive à la minute près
à l’aéroport (mauvaise habitude donnée par moi-même Monsieur J
pour ne pas dévoiler ma propre identité). Course dans les couloirs
de l'aéroport, arrivés dans les derniers dans l'avion, salut tout
le monde ! Ca y est on est en partis pour une petite heure de
vol direction Juliaca la plus grande ville à quelques km du lac,
sans grand intérêt. Sur place nous nous dirigeons directement à
Puno petite ville à 4000 mètres d'altitude sur les berges du lac,
point de départ de nos futures excursions vers les îles et les plus
beaux sites alentours.
Des idées pleins la tête,
des envies de courir partout à la découverte de cet endroit
merveilleux nous traverse. Mais la désillusion ne tarde pas, une
toute autre sensation traverse mon corps. Difficile à décrire
alors, un doux mélange de tourista, fièvre, et mal de montagne, qui
suivit et surtout me poursuivit pendant deux jours après notre
atterissage. Il faut dire que le changement d'hémisphère et
d'altitude est rude. Nous passerons les détails de ce douloureux
moment et revenons à nos montagnes, à nos moutons, à nos Incas.
La légende raconte que
c'est en ce lieu que Manco Capac, le premier empereur Inca serait
sorti des eaux avec sa sœur et qu'ils auraient décidé de fonder
l'empire, avec pour capitale, Cuzco, le nombril du monde. Impossible
d'imaginer l'immensité de cet étendue d'eau avant de ne l'avoir vue
réellement.
Partie Péruvienne, les
îles flottantes, faites de roseau, sont la principale attraction
touristique. Nous allons donc éviter d'aller là-bas ! Amantani
et Taquile sont deux autres îles où résident des communautés
vivant d'agriculture, d'artisanat et de pêche. Le tourisme est pour
elles un apport supplémentaire pour augmenter leur niveau de vie,
assez sommaire. Pas d'eau courante pour la majorité, pas
d'électricité et évidement pas internet. Alors qu'à Taquile
beaucoup de restaurants dénaturent magistralement le lieu, Amantani
est préservé de toute construction touristique : tout séjour
là-bas s'effectuent chez l'habitant (nuitée et repas). Nous serons
hébergés chez Esther. A 29 ans, elle n'a jamais quitté l'île, vit
avec sa mère qui ne parle que quechua, son frère, sa fille et ses
deux nièces. L'endroit est magnifique, hors du temps. A à peine une
heure de marche, le sommet de l'île, où l'on découvre un temple en
l'honneur de la Pachamama, la Terre-mère, dans un cadre quasi
indescriptible. Le lac, immense, illuminé par le soleil, majestueux.
Les montagnes enneigées à l'horizon. Autour de nous les terres
fertiles où pousse un blé doré gorgé de lumière. Vivent-ils dans
le passé, nous sommes nous trompés de futur ?
Péninsule de Capachica, rive nord-ouest du Titikaka |
Femmes
Péruviennes papotant & tricotant
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Coucher de soleil depuis l'île
Amantani
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Sur l'île de Taquile,
terrasses de cultures en repos avant le retour de la pluie en août..
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Habitation flottante traditionnel sur les îles Uros |
Si vous nous cherchiez sur
une map monde aujourd'hui, nous serions à La Paz, en Bolivie. Nous
avons passé la frontière il y a quelques jours, sans encombres.
Après une nuit à
Copacabana, nous sommes allés pour deux jours sur la Isla del Sol,
avec nos chers « Marina et Alex », compagnons de treck de
Paracas retrouvé au coin d'une ruelle sombre. Loin des restaurants,
des rabatteurs, des magasins de faux artisanat et des babacools
expatriés et perchés du Chili où d'Argentine, nous avons retrouvé
nos bonnes habitudes et planté notre tente. Preuves à l'appui.
Négociation de la trucha, baie de Copacabana. |
L'eau ambiance caraïbe, sous-vêtements thermiques et bonnets de rigueur. |
Jamet, on the road again !
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Merci merci encore de nous faire partager vos aventure grâce à vos photos et à vos copier coller(hihi)
RépondreSupprimeret viva el tourista
el viejo bufalo
miss u
RépondreSupprimerdes news !!!
des photos !!!
les vacances du blog ça suffit !!! MUMDOD