vendredi 25 mai 2012

Changement d'ère


Sur le chemin des Incas, des Nazcas, nous découvrons aujourd'hui les Paracas. Que nous réserve encore ce pays fabuleux ?
Nous avons pris le large, direction... le grand large justement.

Rejoignez Pisco en 1H30 de bus, au nord de Huacachina. Ajoutez 30 minutes de combi, direction S-O. Vous obtenez la prochaine étape de notre voyage. (N'oubliez pas un soupçon de négociation pour rentrer dans votre budget journalier).


Avec sa brume ambiante, ses pécheurs aux bateaux colorés et son accueil humide mais chaleureux, la réserve naturelle de Paracas nous plonge dans une atmosphère bretonne, les galettes en moins.


L'attraction phare de la zone sont las Islas Ballestas, connues principalement pour leur richesse ornithologique, élément dont découle (littéralement) un produit naturel qui permis pendant longtemps la prospérité de la région et ce jusqu'à aujourd'hui : le guano.


Mais une fois pouvant être coutume, nous avons là aussi décidé d'éviter les touristes et d'aller trekker au cœur de la péninsule désertique de Paracas. Nos compagnons de route pour l'occasion, Marina et Alexandre un couple de français (ils sont partout!), qui malgré le fait qu'ils n'aient ni tente ni matelas décident courageusement de se joindre à nous pour ces deux jours et une nuit. Après quelques faux pas dans une direction un tantinet trop au sud, nous trouvons notre chemin, entre dunes rougies par des dépôts volcaniques d'un autre temps, étendues salines fouettées par le vent et falaises abruptes à flanc de Pacifique.


Mais quelle est cette autre planète où nous avons atterri ?




© Marina

Au sommet de la falaise en face de Lagunillas, petit port de pêche plus fréquenté par les pélicans que par les touristes, nous admirons le coucher de soleil, puis filons installer Jamet (NDLR : notre tente). Pour nos deux compagnons, l'abri sera réalisé à l'aide de deux bâtons de marche, une couverture de survie, quelques cailloux et beaucoup d'ingéniosité.







Après une nuit plus ou moins agréable selon les avis (moi j'ai super bien dormi merci!), ce deuxième jour commence sous la brume océane, qui au fil des heures laisse place au soleil. 






Se révèlent alors de superbes paysages avec l'océan à perte de vue. C'est aussi un endroit privilégié pour l'observation d'oiseaux (pour la plupart des espèces endémiques) : pélicans péruviens (alcatraz), gaviota zarcilla, cormoran de Gaimard, fous variés et autres vautours à tête rouge. Les méduses sont, elles aussi présentes en nombre.




 

Alors que la ballade continue, nous décidons de nous installer prendre notre pic-nique, avant de rentrer. C'est alors que, ho, quoi... ? Nous découvrons une superbe petite plage aussi déserte que tout ce que l'on a traversé avant...Une petite baignade s'impose !




Nous rentrons en taxi collectif, pour terminer la journée avec une petite bière bien méritée sur la terrasse de notre hôtel. Demain, avant de partir de la réserve, nous irons faire l'excursion en bateau sur les îles Ballestas, qui malgré une assez forte fréquentation touristique, semblent incontournables.


Les speed boats partent assez tôt du port, vers 8h, pour rejoindre l'archipel des trois îles qui constituent un élément essentiel au maintient de la diversité biologique des écosystèmes de cette zone maritime si froide, du fait du courant de Humboldt. Effectivement, elles sont un lieu très prisé des poissons et les méduses ainsi qu'un endroit privilégié pour la reproduction de nombreuses espèces, telles que les otaries à crinière, les manchots de Humboldt ou encore des dixaines d'espèces d'oiseaux marins producteurs de guano. Cela permet aussi d'assurer une pérennisation des ressources pour les pécheurs de la région ainsi que pour le commerce de guano (pour la petite anecdote, à la découverte des îles, ce sont plus de 30 mètres de guano qui avaient été déposés. Aujourd'hui, la « récolte » se fait tous les 5 à 7 ans).




L'observation se fait depuis le bateau et même s'il y a quelques trois ou quatre bateaux en même temps, les excursions se font uniquement le matin pour respecter au maximum le lieu et ses habitants. Le spectacle est tout simplement surprenant, comme l'odeur ! Une fois encore, les photos ne sont pas à la hauteur : des milliers d'oiseaux volant autour des îles sont difficiles à capturer en un cliché.





Après cette excursion, nous traçons la route, direction Huaraz (12h de route au nord), dans les « Alpes péruviennes », où les sommets flirtent ici non pas avec des 4800 mais bien avec des 6700 métres d'altitude ! Attention au mal aigu des montagnes...


Sur ce, Michel, à vous les studios !



 L.

5 commentaires:

  1. encore merci pour ces belles photos, on dirait un peu les côtes écossaises ou irlandaises (même temps brumeux etc .....)la dernière photo, qui est-ce? un gars du coin , l'a pas l'air bien fini. hihihi
    bon, ici Cognacq-jay, à vous les studios.
    grosses bises El viejo bufalo

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  2. au fait attention au MAM
    seul remède assez efficace. un Doliprane 1000 ou Dolitab 1000 (pas besoin d'eau pour celui là)
    SINON REDESCENDRE
    Conseil d'un humble alpiniste
    El viejo bufalo

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  3. coucou les jeun's,c'est la mémé Sim's? je suis à Cournon et je profite donc de l'ordinateur.
    J'ai ramené une tarte aux pommes et des crépes et de la confiture à la rhubarbe. Est ce que l'on doit vous en garder ou est ce que vous préférez maintenant la nourriture péruvienne?
    Je vous embrasse et faites attention à vous Mémé Sim's
    PS:au fait, pensez à bronzer, au vue de la photo sur la plage, vous en avez bien besoin.

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  4. http://www.wanderingearl.com/how-i-can-afford-my-life-of-constant-travel/

    And don't tell mummy…

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  5. et alors, le technicien qui doit mettre à jour le blog, il est en vacances ?

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